Découvrez Moomak comme vous ne l'avez jamais vu 

L’homme derrière l’artiste se confie sur sa vulnérabilité, ses émotions, et la musique comme refuge et mission

Qui es-tu vraiment, derrière Moomak ? Pas le parcours ou les étiquettes, juste l’homme, avec ses forces et ses fragilités.


Franchement, derrière Moomak, il y a juste un gars simple, profondément humain, qui ressent tout très fort. Je suis quelqu’un d’authentique, entier, avec une vraie sensibilité que j’ai longtemps gardée cachée : cette hypersensibilité, ce perfectionnisme, ce stress qui peut parfois me ronger… mais qui fait aussi que je suis profondément à l’écoute, que je capte les émotions des autres, et que je mets tout mon cœur dans ce que je crée.


Je suis de nature calme, posé, réfléchi. J’ai appris à m’adapter à toutes les situations, à tous les gens. Et je crois que c’est pour ça qu’on me fait facilement confiance.


J’ai vécu des épreuves qui m’ont transformé : des deuils qui m’ont fait grandir trop vite, et le cyberharcèlement sur les réseaux qui m’a poussé à me recentrer sur l’essentiel. Mais paradoxalement, tout ça m’a renforcé.


Aujourd’hui, ce que je cherche vraiment, c’est à toucher les gens. À travers la musique, l’écriture, la parole. J’ai besoin d’être écouté, mais pas juste entendu : vraiment écouté. 


Et au fond, comme beaucoup, j’aspire à l’amour, à la stabilité, à fonder une famille. Mais ça commence par apprendre à s’aimer soi-même et j’ai compris récemment que quand je crois vraiment en moi, je suis capable d’aller loin. Vraiment loin.

Quelle émotion te traverse le plus souvent, dans ta vie ou ton art ? Et comment tu la vis au quotidien ? Tu la refoules, tu la transformes, ou tu l’accueilles ?


L’émotion qui me traverse le plus souvent, c’est la tristesse. Pas une tristesse passagère, mais une mélancolie profonde liée à ce que je vois autour de moi : ce monde où tout est éphémère, où les relations semblent consommables, où trouver un véritable lien, un vrai amour, c’est devenu un parcours du combattant.


Cette tristesse, je la ressens surtout dans ma vie personnelle, dans mes blessures, dans ces moments où je me rends compte que ce que je cherche, l’amour, la connexion sincère, est compliqué à atteindre. Mais elle est aussi très présente dans ma création, dans ma musique.


Avant, cette tristesse me paralysait. Plus je réalisais que j’étais triste, plus la tristesse grandissait en moi. C’était un cercle vicieux.


Aujourd’hui, j’ai appris à l’accueillir, à la regarder en face. Plutôt que de la refouler, je la transforme. Je la mets en musique, je l’écris, je la laisse exister.


Un exemple concret ? Après un chagrin d’amour récent, j’ai écrit une de mes plus belles chansons, « Le Banc ». Cette chanson, c’est ma peine mise en notes, c’est ma tristesse transformée en force. Elle m’a permis d’avancer, de faire la paix avec cette douleur, et de comprendre qu’elle faisait désormais partie de moi, comme un moteur pour aller plus loin.

Qu’est-ce que tu t’es longtemps interdit de ressentir ou d’exprimer ? Et aujourd’hui, si tu pouvais revenir en arrière, tu ferais quoi différemment ?


Longtemps, je me suis interdit de montrer ma vulnérabilité. J’avais peur que ça me rende faible, que ça donne aux mauvaises personnes des armes contre moi. Et puis, comme beaucoup, j’étais sensible au regard des autres. Alors je me suis construit une façade, j’ai voulu coller au moule, faire comme il « faut ».


Ça m’a freiné, surtout dans mon art. Si on écoute mes morceaux de 2021, on sent que je reste en surface. J’étais là, sans vraiment être là.


Aujourd’hui, en 2025, avec mon challenge MAK 52, une chanson chaque vendredi pendant un an, je vais au fond des choses.


Je parle vrai, je parle profond, je parle de moi. Et dans la vie, c’est pareil. J’ai compris que me trahir pour plaire, ça ne mène nulle part. J’ai fait des erreurs, j’ai voulu être « aimable » dans tous les sens du terme. Maintenant, j’attends l’amour avec patience, sans compromis sur qui je suis.


Si je regarde en arrière, je ne ressens pas de regret. Juste du soulagement.
J’ai grandi, j’ai compris, et je m’analyse sans filtre. Si je pouvais parler à celui que j’étais, je ne lui dirais pas de changer ses choix. Je lui dirais juste :


« Crois en toi. Les meilleures choses sont devant. Toujours. »

Ton art, c’est venu d’où, pour toi ? Un besoin ? Une urgence ? Une rencontre ? Raconte-nous ce chemin.


Mon art, il est né d’un besoin profond, presque vital.


À 16 ans, j’ai commencé par l’écriture. J’avais du mal à mettre des mots sur ce que je ressentais à voix haute, alors je les écrivais. C’était
mon refuge, mon moyen de rester debout quand les émotions étaient trop fortes ou que le monde autour devenait trop bruyant.


Mais en réalité, ça remonte à bien avant. Enfant déjà, je dessinais, je découpais, je coloriais, j’avais besoin de créer. C’était mon espace à moi. Un endroit rassurant, loin du chaos, où je pouvais simplement être, sans me justifier.


La musique est arrivée plus tard, à 22 ans.
Comme une évidence. Elle m’a permis de transformer mes mots en émotions partagées. De passer du journal intime au message universel.


Aujourd’hui, mon art, c’est tout à la fois :
Une passion, parce que je me lève avec l’envie de créer,
Une mission, parce que mes textes résonnent chez d’autres,
Une thérapie, parce que ça m’apaise, me rend heureux,
Et un métier, parce que j’accompagne aussi d’autres artistes à donner vie à leurs propres univers.


C’est un chemin qui s’est imposé naturellement, sans calcul, mais avec le cœur. Et je crois que c’est ça, la vraie urgence artistique :
dire ce qu’on ne peut pas taire, mais avec beauté.

C’est quoi, pour toi, un homme « aligné » ? Un homme qui se connaît et qui vit en accord avec lui-même. C’est quoi ta définition, sans filtre ?


Pour moi, un homme aligné, c’est un homme qui est en paix avec ses valeurs, ses convictions, et ses contradictions aussi. Ce n’est pas quelqu’un de parfait, c’est quelqu’un de lucide, de vrai, qui agit avec conscience.


Être aligné, c’est croire encore en l’humain, même dans un monde qui pousse à l’indifférence.

C’est défendre des causes qui comptent, comme le féminisme, la justice, l’égalité. C’est vouloir le bien, même quand ce n’est pas à la mode.


C’est aussi être humain dans ses relations : avec ses amis, sa famille, les inconnus, les gens sur les réseaux. Être à l’écoute. Être présent. Être juste. Et surtout : être empathique, à une époque où beaucoup ne ressentent plus rien.


Un homme aligné, pour moi, ce n’est pas un homme qui fuit ses émotions ou qui s’en fout de tout. Ce n’est pas quelqu’un qui pense que tout est remplaçable, consommable, sans importance.


Je pense qu’aujourd’hui, je m’en rapproche. Je suis plus apaisé. J’ai arrêté de m’éparpiller. J’ai trouvé un sens à ce que je fais. Et surtout, je sais pourquoi je me lève le matin. J’ai mis du cœur dans mes choix. Et c’est ça, au fond, être aligné : avoir le cœur droit, même dans le doute.

Si tu pouvais adresser un message à tous les hommes qui te suivent — ou aux femmes qui veulent comprendre les hommes — ce serait quoi ? Une phrase, une vérité qui fait réfléchir.


Être un homme, ce n’est pas dominer, c’est élever.
Élever les femmes comme des reines, élever les mots qu’on choisit, élever les combats qu’on porte.
Un vrai homme n’a pas peur d’être doux, ni d’être du bon côté de l’histoire.


Quand tout part dans tous les sens, qu’est-ce qui te ramène à toi ? Un rituel, un son, une pierre, une pensée... ton ancrage à toi.


Quand tout s’emballe, que je perds pied ou que le monde devient trop bruyant,
je retourne dans ma bulle.
Je coupe, je respire… et
je crée.


Composer, écrire, poser ce que je ressens sur papier, c’est ce qui me reconnecte à moi. C’est là que je retrouve du sens, que je transforme le chaos en quelque chose de beau, d’utile.
La création, c’est mon moteur, mon refuge, mon euphorie.


Mais au fond, ce qui m’ancre le plus profondément, c’est
ma famille. On est cinq, soudés comme les doigts d’une main. Et dans les moments de doute, je me répète :
"Peu importe ce qui arrivera… on est toujours cinq."


Cette phrase me calme, elle me ramène à ce qui compte vraiment.
Et puis parfois,
j’ai juste besoin d’un peu de silence, d’un son qui apaise, d’un coin de nature. J’arrive à me recentrer seul, mais la musique, la famille, le vivant… ils m’aident à y voir clair. Toujours.

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